Postface
Postface
Ce récit est né d’une intuition : celle que trois jours peuvent suffire à bouleverser une vie entière. Tatiana et Li Wei, venus de mondes si différents, ont trouvé dans Moscou un miroir de leurs solitudes et une réponse à leurs blessures. Leur rencontre n’est pas seulement une histoire d’amour : elle est une exploration des âmes, une plongée dans ce que chacun porte de plus secret — la peur de l’absence, le désir de croire, la fragilité des instants.
Mais derrière eux, une ombre a toujours veillé. Viktor, témoin silencieux, n’est pas seulement une menace : il est la mémoire des pertes, l’incarnation des fantômes qui rôdent autour de chaque bonheur. Sa présence rappelle que l’amour n’existe jamais sans ombre, que chaque lumière appelle son contraire.
Ce roman est une invitation à croire en la force des rencontres, même fugaces, même fragiles. À accepter que l’éternité puisse se cacher dans la brièveté. Et à reconnaître que, parfois, ce qui nous bouleverse le plus n’est pas ce que nous vivons, mais ce que nous portons en nous après coup : une trace invisible, indélébile.